Titre : | Trouver refuge dans la baie du Prince-William |
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Auteur : | Harrison Cole, Penn State University, harrisoncarto.com |
Mots-clés : | #pétrole, #transport_maritime, #protection_de_la_nature, #Alaska |
Date : | Avril 2020 |
Source des données : | MarineCadastre.gov, BOEM, NOAA (positions de navires et rose des vents) ; Alaska State Geo-Spatial Data Clearinghouse (limites terrestres) ; Alaska DEC Division of Spill Prevention and Response, PPOR Workgroup (emplacements des ports de refuge) ; NOAA NOS Office of Response and Restoration (données de sensibilité environnementale) ; U.S. NPS (PDF), Alaska DOT, Alaska DNR, Chugachmiut (information contextuelle) |
Après la marée noire catastrophique provoquée par l’Exxon Valdez en 1989, un groupe de travail s’est réuni en 2004 pour désigner les quais, mouillages et coffres de la baie du Prince-William comme « ports de refuge potentiels ». Il s’agit d’emplacements vers lesquels un navire en détresse peut être dérouté afin de minimiser les dommages à l’environnement, aux ressources naturelles et à l’activité humaine. En situation d’urgence, un tableau d’évaluation des sites permet de choisir l’endroit vers lequel le navire devra être dirigé.
Les côtes de la baie du Prince-William, le long desquelles les habitats sont fragiles, sont particulièrement vulnérables aux marées noires. Les zones mises en évidence sur la carte sont particulièrement sensibles, et une marée noire (ou tout autre catastrophe) provoquerait des dégâts considérables.
La carte représente un instantané de la circulation maritime de la période (de 2017) pendant laquelle le trafic est le plus intense. Elle figure les trajets de plus de mille navires et plusieurs milliers de voyages. Minimiser « l’impact écologique » est un critère important dans le choix de la localisation d’un port de refuge, mais si le trafic (en particulier de pétroliers) reste intense et soutenu, cela signifie que les dommages écologiques deviennent la règle plus que l’exception.
↬ Harrison Cole