Au XIVe siècle, la peste noire a détruit les familles et les contacts humains, les coutumes et les traditions. [...] Peu à peu, les autorités ont combattu le fléau par des mesures de quarantaine et autres.

La peste est venue de nulle part, elle s’est répandue partout et a disparu, personne ne savait pourquoi. La peur de cet inconnu terrifiant était générale.

On a érigé des barrières locales, mais elles n’étaient pas très efficaces. Les fonctionnaires des États et des villes ont cessé d’appeler la maladie par son nom, craignant que les intérêts commerciaux n’en souffrent.

Le pouvoir croissant des gouvernements a rendu possible une organisation plus efficace. Des cordons de sécurité ont permis de maintenir la peste en dehors de l’Europe occidentale et centrale.

L’organisation sanitaire internationale de la Société des Nations limite le fléau à un territoire relativement petit en Asie. La région protégée est maintenant la quasi-totalité du monde.
La lutte contre les menaces provenant de sources géographiquement inconnues s’est poursuivie pendant des siècles.