Un tissu périurbain cousu main

#Santiago #Bertin #variables_visuelles

25 janvier 2018

 

À l’occasion de la rétrospective « Jacques Bertin et le Laboratoire de Graphique » qui s’est tenue à Paris du 21 au 24 novembre 2017, quatre participantes à l’atelier de cartographie animé par Agnès Stienne se sont lancées dans une réalisation cousue main de la ville de Santiago. Elles ont confié, pendant l’atelier, ne pas être exercées à la broderie.

Morgane Blot, Emma Thébaud, Chloé Lebret et Naïma Lecomte, avec Agnès Stienne

Étudiantes à l’École européenne supérieure d’art de Bretagne (Lorient), et artiste.
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Évolution du tissu périurbain de Santiago, 1950-2000.
Morgane Blot, Emma Thébaud, Chloé Lebret et Naïma Lecomte, 2017.
Nous sommes parties d’un sujet qui nous intéressait déjà personnellement : les espaces de transition entre ville et campagne, ainsi que l’évolution des territoires. Nous nous sommes concentrées sur le tissu périurbain, processus d’étalement de la ville sur les espaces ruraux. Santiago a retenu notre attention pour sa position géographique extra-européenne et parce qu’elle représente bien ce que nous cherchions à montrer. Nous avons représenté les différentes périodes d’étalement de la ville entre 1950 et 2000 par la broderie. Ce médium nous permettait de rendre de manière tactile les différentes couches représentées, ainsi qu’un jeu de mot avec le terme “tissu périurbain”. Les variables visuelles de Jacques Bertin nous ont permis, via la densité, la couleur, la forme et l’orientation, de rendre notre carte plus lisible. »
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Étude des motifs de broderie.
Agnès Stienne, 2017.
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Atelier de couture du tissu périurbain de Santiago.
Photos : Agnès Stienne, 2017.