Maximilian Reinitz est un peintre viennois peu connu qui a étudié à l’académie des arts de Munich, avant de voyager en Europe en Hongrie, en Allemagne (Dresde et Berlin), en Italie et en Albanie. Il ne revient à Vienne qu’en 1914 et devient membre honoraire du Hagebund que nous avons évoqué dans l’article « Dans les musées de Vienne, la mort et la vie ». Lors de l’exposition de 1922, il expose quelques toiles auxquelles la critique réagit avec beaucoup d’irritation, hostile à ce qu’ils appellent son « style hypermoderniste ». Reinitz étai très lié au mouvement cubiste ainsi qu’au groupe d’artiste qui ont conceptualisé la « Nouvelle objectivité » (Neue Sachlichkeit en allemand).
C’est une peinture aux formes très pures, minimalistes, utilisant une large gamme de couleurs et de très beaux jeux d’ombre et de lumière. Ses paysages urbains ou industriels sont empreint d’un certain mystère, souvent vides d’habitants ou d’ouvriers, comme si ces villes et ces usines étaient vitrifiées.
Quelques autres œuvres remarquables de Maximilian Reinitz