Titre : | Sahara occidental : un territoire, une multitude d’appellations |
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Mots-clés : | #Sahara_occidental #Maroc #Mauritanie #Algérie #Frontières #Conflits |
Apparition(s) : | Exposition « Frontières », musée Confluences, Lyon, 2006. |
Auteur : | Philippe Rekacewicz |
Date : | 2006. |
Cette esquisse a fait l’objet d’une numérisation, laquelle a été un peu simplifiée par rapport à l’esquisse originale :
En complément, on peut aussi considérer cette carte qui montre comment cette ancienne colonie espagnole a été lentement « recolonisée » par le Maroc.
Au tout début du mois de mars 2016, lors de sa visite dans la zone contrôlée par le Front Polisario, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki Moon, a utilisé le mot « occupation » pour décrire la situation, ce qui a déclenché une très grosse fâcherie avec les autorités marocaines. Mais indirectement, Ban Ki Moon n’a pas exprimé autre chose que ce qu’est la position officielle des Nations unies :
Tous les États membres des Nations unies, y compris le Maroc, ont accepté de déterminer le statut final [à l’issue d’un référendum d’autodétermination] des territoires sahraouis en vertu des résolutions de l’Assemblée générale adoptées sans vote ».
En attendant, le Sahara occidental figure toujours sur la liste des territoires non-autonomes, l’ancienne « liste des territoires encore colonisés ».
Le Maroc revendique la souveraineté sur ce territoire qu’il appelle « Province saharienne ». Rabat considère toutes les représentations cartographiques figurant une frontière internationale (donc en trait plein) pour le délimiter comme une atteinte à son intégrité territoriale.